Aide alimentaire : Manger ? Peut-être, si possible...

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Magasin d’alimentation générale en ville

Des milliers de Belges en situation de précarité dépendent de l’aide alimentaire. Pour les associations, le défi consiste en premier lieu à leur trouver une alimentation suffisante. Mais pas seulement...

En Belgique, 1 personne sur 7 vit sous le seuil de pauvreté (moins de 1.085 euros par mois). [1]


Cette population précarisée a rejoint les "marginaux" qui, il y a quelques décennies, étaient les principaux bénéficiaires de l’aide alimentaire :

  • Travailleurs pauvres,
  • chômeurs,
  • étudiants,
  • malades,
  • personnes âgées,
  • familles monoparentales...

Tous ces publics sont désormais susceptibles d’être exclus du droit fondamental à avoir accès à l’alimentation...


En 2014, 130.030 personnes ont fait appel à l’une des 9 banques alimentaires [2] qui, dans notre pays, fournissent 629 associations caritatives agréées (privées ou publiques). Ce sont ces dernières qui, sur le terrain, proposent colis alimentaires, restaurants sociaux et épiceries sociales.

Face aux demandes croissantes, la grande difficulté du secteur de l’aide alimentaire consiste à parvenir à nourrir tout le monde avec les denrées reçues. Mais ce point n’occulte pas une autre préoccupation grandissante : tout en proposant des produits de qualité, comment permettre aux allocataires de tendre vers un équilibre nutritionnel et une alimentation variée ?

Il ne s’agit nullement d’un souci "de luxe". En effet, manger sainement, c’est également se donner davantage de chances de rester en bonne santé...

Saviez-vous ?
L’aide alimentaire, ce n’est pas que les distributions de soupe dans les gares ou les spectacles des Enfoirés destinés aux restos du coeur.
Un Bruxellois sur 4 vit sous le seuil de pauvreté et 1 Wallon sur 5.

Photo © Dario Oliveira Matias © www.brussels-live.be



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"La santé pour mieux vivre : Inégalités sociales de santé"
Observatoire de la santé du Hainaut


Mis à jour le 26/06/2017