Les épiceries sociales

La diversité de l'offre est importante dans les épiceries sociales Aujourd’hui en Belgique, un peu plus de 15% de la population vit sous le seuil de pauvreté. [1]

On estime qu’une personne dont le revenu n’atteint pas 1085 € net/mois vit dans la pauvreté (pour un isolé). [2]


Les personnes qui vivent dans cette situation ont souvent trop peu de moyens pour payer à la fois le logement, l’énergie, les soins de santé, les autres frais obligatoires et la nourriture.

Certains se tournent alors vers l’aide alimentaire. Entre les distributions de colis de vivres, les restaurants sociaux ou encore les épiceries sociales, en Belgique, plus de 200.000 personnes ont recours à l’aide alimentaire pour s’en sortir au quotidien. [3]

Manger... "comme tout le monde"

Le développement actuel des épiceries sociales, qui permettent d’acquérir des produits à des coûts inférieurs à ceux du marché, contribue à l’autonomie des allocataires. Dans ces magasins, les bénéficiaires sont placés dans une situation de consommateurs "classiques".

Les épiceries sociales se définissent comme des magasins ouverts aux personnes en situation de précarité où ces dernières peuvent acheter des produits alimentaires et des produits d’hygiène de qualité à un prix inférieur au prix du marché. [4]

En 2010, les épiceries sociales, soutenues par la FdSS-FdSSB et Crédal, ont créé le réseau REPIS - Réseau des épiceries sociales Wallonie-Bruxelles.

  • Ils peuvent opter pour des choix qui autorisent une alimentation conforme à leurs goûts ou à leurs besoins, et compléter les colis alimentaires reçus par ailleurs.
  • Mais l’idée est également de tenter de proposer un accueil, un accompagnement ou des formations (nutritionnelles ou culinaires), susceptibles de les aider à s’orienter vers une alimentation saine et équilibrée.

Parce qu’en 2016, ne pas avoir faim, c’est (toujours) essentiel. Mais ce n’est pas (ou plus) suffisant...

Photo © Sergiy1975 © Fotolia


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Mis à jour le 25/02/2016