Questions de poids :
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Mon fauteuil, mon poids, ma santé et moi
Prendre du poids n’est pas uniquement lié aux apports alimentaires.
D’autres facteurs interviennent.
La principale cause de généralisation du surpoids et de l’obésité provient d’une combinaison entre une alimentation trop riche et un manque d’activité.
Halte aux idées reçues
Selon des chercheurs [1], "faire de l’exercice ne fera pas perdre du poids". Il faut détruire le mythe selon lequel l’exercice est la seule solution à l’obésité. L’obésité, expliquent-ils, trouve essentiellement son origine dans des pratiques d’une industrie alimentaire qui nous incitent à nous gaver de produits inadéquats. Il est donc faux de dire que l’on pourrait manger n’importe quoi, à partir du moment où l’on pratique assez d’exercices.
Des objectifs réalistes
- En revanche, la sédentarité participe à la prise de poids... Pratiquer une activité physique, pour peu qu’elle soit alliée à des changements de comportements alimentaires, contribue à obtenir une perte de poids, au moins modérée. De plus, l’activité physique joue également un rôle important dans le maintien de la réduction pondérale.
- Pour les personnes en surpoids ou obèses, il ne peut être que positif d’intégrer le mouvement dans leur vie, y compris avec un objectif de départ réaliste : trois fois une demi-heure de marche par semaine.
De surcroît, cette activité physique les protégera d’un certain nombre de maladies (cardiovasculaires, en premier lieu). On estime que les personnes actives, en particulier au cours d’une période allant de l’âge adulte moyen à l’âge mûr, sont 2 fois moins susceptibles d’être victimes d’une mort prématurée ou d’une maladie grave.
Bouger entraîne un bénéfice pour la santé comparable à celui qu’un non-fumeur gagne par rapport à un fumeur... De plus, l’exercice contribue à donner un meilleur moral. Et donc un état d’esprit propice à mieux gérer son alimentation.
Saviez-vous ?
Selon la dernière enquête sur la Santé des Belges (ISP), en 2013, 27 % de la population de plus de 15 ans pratiquaient suffisamment d’activités physiques pour bénéficier d’un impact positif sur leur santé et/ou pour éviter une prise de poids.
Les personnes très actives diminuent de 33 à 50 % le risque de développer un diabète. Et celles déjà touchées par cette maladie parviennent à mieux la contrôler lorsqu’elles font régulièrement de l’exercice.
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"La santé pour mieux vivre : Les maladies cardiovasculaires"
Observatoire de la santé du Hainaut