Surpoids et obésité : quand prévention rime avec discrimination

Impossible de l’ignorer, le surpoids et l’obésité (pour les risques de santé qu’ils peuvent représenter) sont désormais considérés comme un des problèmes de santé publique majeurs de nos sociétés occidentales.

Des mesures sont donc prises par les autorités pour "lutter contre ce fléau". Parmi celles-ci, les campagnes de prévention qui rappellent l’importance d’une alimentation saine et d’une activité physique suffisante.

Mais ces messages de prévention mettent dès lors l’accent sur les comportements individuels contribuant à une vision des personnes en surpoids comme faibles et irresponsables puisqu’elles prennent des risques pour leur santé.


Pourquoi donc les comportements individuels sont-ils les seuls pointés du doigt alors que de nombreux autres facteurs (conditions de vie, de travail, génétique...) influencent le poids ?

Une telle approche n’est pas sans conséquence ! Elle peut renforcer la stigmatisation (et donc l’exclusion) que connaissent déjà les "gros" dans des sociétés où seule la minceur est valorisée. Cela s’avère alors contre-productif en terme de prévention sanitaire puisque l’exclusion est reconnue comme ayant des effets néfastes sur la santé et le bien-être.

Quelles sont donc les limites de la prévention ?
N’est-il pas temps d’aborder la problématique du poids de façon plus large ?


Le service Education permanente de l’asbl Question Santé propose des outils pédagogiques et des animations sur des questions de société en lien avec la santé, dans le but d’améliorer le vivre ensemble par des citoyens informés et engagés.


Pour plus d’informations : www.questionsante.org

Mots-clés: Alimentation , Activité physique
Mis à jour le 28/01/2021