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Le petit déjeuner c’est important ! Commenter

Salut, c’est Sophie !

Question : comment faites-vous pour tenir le coup avec votre régime au boulot ? Parce que pour moi, perso, c’est juste I.M.P.O.S.S.I.B.L.E.

Déjà le matin, à la maison, je prends un (bon ?) petit-déjeuner. Oui, parce que tout le monde dit que c’est important : pour la santé, pour tenir le coup, rester concentrée pendant la journée, pour ne pas grignoter, blablabla... Donc, bien que je n’aie pas faim, j’ingurgite quand-même deux tranches de pain avec du fromage, du beurre, parfois de la confiture, un petit yaourt... et je m’en vais travailler.

Et puis au travail, il y a toujours (ou presque !) un collègue qui a décidé d’amener des "p’tites couques" !!! Je me demande bien pourquoi on dit toujours "une p’tite couque", "un p’tit plaisir", "un p’tit verre de vin "… Pour se donner bonne conscience, c’est ça ?!! Pour essayer de croire qu’il n’y a presque pas de... ou seulement un "p’tit" peu de... matière grasse, de sucre, d’alcool, de bonheur et que donc, ce n’est pas très grave ?!!

Bref, aujourd’hui j’arrive au boulot et c’est la tournée des « p’tits croissants ».
Je vous explique, je suis au régime (et je n’ai pas spécialement envie que tous mes collègues le sachent, d’accord) donc je murmure : "Non, merci !" avec un petit sourire et en me passant le film de ce que je venais d’avaler au petit déjeuner alors que je n’en n’avais pas envie…
- " Tu es sûre que tu n’en veux pas ? "
- " Non, vraiment..."
- " Ils sont là pour ça, tu sais et en plus ils sont encore tout chauds ! "
- " Je n’ai pas envie, merci." (Non mais tu vas me lâcher !)

Tu parles que j’en voudrais... D’ailleurs, tous les autres en veulent. Je regarde ce sachet passer de main en main. Je sens l’ODEUR. J’ai ENVIE.
Et puis, il en reste deux. Deux toutes p’tites choses sucrées et moelleuses qu’on dépose sur un plateau et je ne vois plus qu’elles : il y a la réunion, mes collègues et deux croissants tout frais, LÀ, juste devant moi.

Se met alors en place un phénomène tout à fait particulier : mon "mécanisme de gestion des conflits intérieurs". Tu sais, quand t’es partagé entre tes désirs et tes nombreux engagements (dont tu t’es fait la promesse de t’y tenir coûte que coûte), à tel point qu’il est parfois difficile d’entendre ce que te susurre ta petite voix intérieure, celle de la raison... Bref, je me dis : "Sophie t’exagères, t’as déjà déjeuné ! Ce que t’as mangé était sain et bon pour ton corps. Des protéines... ".
Les autres, eux, mangent leur croissant et travaillent en le mangeant. Moi, je regarde le plateau : "C’est vrai qu’ils ne sont pas très grands ces croissants. Et c’est vrai que j’ai peut-être droit à une petite récompense puisque je fais quelque chose de bien pour mon corps…"

Et c’est précisément LÀ, à cet instant précis, que tout bascule ! La réaction est instantanée : je prends un demi croissant. LE PIÈGE ! Car cette moitié réclame l’autre. Et quand la réunion se termine, je saisis rapidement le plateau, histoire que personne ne s’approprie "ma" seconde moitié. Je viens donc de terminer mon deuxième petit-déjeuner : mon régime est foutu. Ma volonté écroulée. Ma culpabilité immense…

Et demain, c’est l’anniversaire de Claudine du courrier : elle amènera un gâteau au chocolat… Au secours ! :/

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Publié le 10 novembre 2016 | par Sophie L. |
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